La communication animale est basée sur un échange d’ondes entre le praticien et l’animal. Contrairement à la matière, les ondes ne sont pas confinées à un endroit précis : elles peuvent circuler. C’est d’ailleurs pour cela que nous pouvons par exemple écouter une radio anglaise en étant en France. La communication animale repose sur ce même principe, simplement les ondes impliquées sont d’un autre type que les ondes radios.

La réponse est… oui ! La communication animale est en effet un échange d’ondes captées par un émetteur et un récepteur tous deux capables de les intégrer. Tout animal est capable d’émettre et de recevoir ces énergies sous forme ondulatoire. Ainsi, de la fourmi à l’éléphant en passant par la baleine, il est possible de communiquer avec tous types d’animaux. Ce qui est formidable, c’est que cette faculté à se relier au vivant est présente en chacun de nous.

Du fait de leur constitution, les animaux, les humains, les minéraux, les plantes, les lieux… émettent des ondes. Ces dernières sont captées par un organe situé au cœur de notre cerveau, la glande pinéale. Mais celle-ci ne fait pas que réceptionner les ondes qui nous entourent. Elle se charge également de les traduire en informations compréhensibles par une autre partie de notre cerveau, le cortex. Cela peut prendre la forme d’images, de sons ou encore de ressentis physiques. En travaillant cette traduction, elle devient de plus en plus complète et précise : c’est là la base du fonctionnement de la communication animale.

Voilà une question qui revient très régulièrement ! Non, un praticien en communication animale n’est pas un comportementaliste animalier. Les études sont différentes et le travail effectué n’est pas le même. Le rôle du comportementaliste est d’établir une meilleure relation entre le propriétaire et son animal en expliquant les bases de l’éducation notamment via des exercices d’obéissance et des jeux. Le communicant animalier, lui, intervient sur des plans émotionnels et énergétiques ; il va tenter de comprendre l’origine (souvent multidimensionnelle) des problématiques, accompagner l’animal et son gardien à travers divers évènements de vie et proposer des clés de libération pour l’un et pour l’autre. Cela dit, même si ces pratiques divergent, elles sont bien souvent complémentaires. Il n’est en effet pas rare qu’un animal transmette dans une communication le besoin pour lui et son gardien de se faire accompagner par un comportementaliste pour apprendre les codes sociaux des uns et des autres. Inversement, le comportementaliste peut mettre en place les codes adéquats grâce à une communication animale.

La communication animale ne s’effectue pas dans le plan physique matériel dans lequel nous connaissons notre animal. En effet, lorsque je communique avec un chat par exemple, je ne suis pas vraiment en relation avec le félin qui miaule et mange ses croquettes. Je suis dans un plan plus subtil, où un échange d’âme à âme peut avoir lieu. Ainsi, pour cela, pas besoin d’avoir d’enveloppe physique. N’importe quelle âme pourrait rentrer en communication avec une autre. Par ailleurs, les apports de la physique quantique nous montrent que l’espace-temps linéaire que nous avons défini au sein de nos sociétés humaines occidentales ne serait pas une vérité universelle. Il faudrait plutôt envisager la possibilité d’être à un même endroit à des temporalités différentes ou encore d’être à des endroits différents au même moment. L’existence ne serait alors pas inscrite dans un processus linéaire (on nait, on vit, on meurt) mais plutôt dans un processus circulaire (on s’incarne, on vit, on quitte son enveloppe physique, on s’incarne à nouveau, etc.), qui, lui, permet d’envisager le fait d’être au même endroit à des moments différents et inversement. La mort prendrait ainsi une toute autre forme, car elle deviendrait un passage au lieu d’une fin, ce qui laisserait effectivement la place à la possibilité de communiquer avec le monde des défunts.

Puisque tout être humain possède une glande pinéale, tout le monde est capable de communiquer avec les animaux. L’hypersensibilité est un avantage dans le sens où la traduction des informations reçues est amplifiée mais ce n’est pas un pré-requis. Cela dit, certaines personnes préfèrent ne pas considérer la communication animale comme étant possible : cet auto-conditionnement peut alors venir bloquer leurs capacités. Ainsi, la communication animale est techniquement accessible à tous, mais pas tout le monde s’autorise à en être capable.