Les animaux m’ont fait réaliser que nous vivons dans le même monde, mais pas dans la même réalité, ce qui peut être à la base de nombreux conflits et incompréhensions avec les humains. Et c’est là tout l’enjeu de la communication animale selon moi : faire le lien entre tous ces points de vue différents afin d’évoluer ensemble sereinement.
Au-delà d’un épanouissement professionnel, devenir praticienne en communication animale est une manière pour moi d’aider comme j’ai pu être aidée. Je veux transformer les briques de mon passé en marches lumineuses qui permettront à d’autres de grimper vers un mieux-être. Mais cela nécessite selon moi des principes éthiques à respecter. Ainsi :
- Je m’engage à être une professionnelle de confiance en respectant le secret de la parole des animaux et des humains que j’aide
- Je m’abstiens d’aller au-delà de mes fonctions pour rester dans mon domaine de compétences
- Je suis fidèle aux messages que je reçois en veillant à les transformer le moins possible et à limiter les interprétations
- Je n’interviens que lorsque c’est justifié et que je suis autorisée, à la fois par le gardien et par l’animal
- Je connais les dérives possibles de manipulation mentale liées à la pratique et me garde bien d’en user à des fins professionnelles tout comme personnelles
- Je prends le temps de transmettre le message de l’animal et d’accompagner les émotions de son gardien
- Je collabore avec les énergies qui me guident et ne suis donc pas maîtresse mais au service de ces dernières
- J’ai conscience du libre-arbitre inhérent à chaque être vivant et m’engage à le respecter pour l’animal et pour son gardien
- J’accepte de me remettre en question et de continuer à œuvrer pour mon développement personnel et spirituel
Aussi, j’agis en complément d’un suivi médical et non en substitut. Le praticien en communication animale n’est en effet pas un magicien mais un messager. Il est là pour accompagner, aider à comprendre et éventuellement trouver des solutions mais il ne garantit pas de guérison psychique ou physique. Cela dépend de phénomènes indépendants de sa seule action. L’idée est de pouvoir combiner les différentes méthodes pour maximiser les chances d’améliorer le bien-être de l’animal et de son gardien.
Concernant les 1ers échanges et les communications approfondies, j’agis en distanciel seulement. En effet, lorsque je me connecte en présentiel avec un animal inconnu, cela me demande le double d’efforts car je dois faire le tri entre l’énergie de l’animal même, celle des animaux vivant éventuellement avec lui, celle de son gardien, celle de son lieu de vie… Alors qu’à distance, je peux rapidement me « brancher » sur l’énergie de l’animal en question. Cependant, une fois que le lien est établi, je peux facilement le retrouver, d’où la possibilité pour moi d’effectuer les consultations de suivi en présentiel (secteur Rhône-Alpes).
Par ailleurs, j’ai fait le choix de ne pas proposer de service concernant les animaux perdus. En effet, éthiquement, cela me met mal à l’aise d’être face à des personnes dont l’état de détresse est souvent tel qu’elles seraient prêtes à donner tout ce qu’elles ont pour retrouver leur animal. Aussi, la marge d’erreur est importante dans ce type de situation. Le communicant peut recevoir de fausses informations. Elles peuvent par exemple provenir des projections mentales du gardien (qui imagine souvent le pire) que le praticien va capter involontairement, ou encore de l’animal même, qui nous envoie sur de mauvaises pistes car il ne souhaite pas être retrouvé. L’animal peut en effet décider de lui-même de quitter son foyer. Cela peut être le cas s’il a une mission à accomplir ailleurs, ou bien s’il sent que cela permettra de provoquer des prises de conscience nécessaires chez son gardien.
Il faut également noter qu’une communication animale me demande un effort de plusieurs heures de concentration intense et de canalisation. Je ne suis donc pas en mesure d’effectuer des communications à la chaîne. Je souhaite en effet conserver une qualité dans mon travail pour tout animal et humain qui viendrait à ma rencontre, tout en respectant ma santé.
Enfin, je propose des communications animales pour tous types d’animaux mais étant moi-même gardienne d’un jeune cheval et d’un chat, je me sens particulièrement proche des mondes équin et félin. Forte de mon expérience dans l’éducation du jeune cheval auprès d’une amie éleveuse et vétérinaire, j’ai pu réaliser l’apport bénéfique de la communication animale tout au long d’un débourrage. Par ailleurs, il me tient à cœur de faciliter les relations chat-humain, notamment dans des périodes difficiles comme les déménagements, l’arrivée d’un nouveau membre dans la famille, ou encore la préparation à une consultation vétérinaire.